Hier matin, Ludovic Giuly, Mickaël Landreau, Claude Makelele ou Jérôme Rothen ne se sont pas baladés dans les jardins de Vienne. ì lheure de la promenade des Bleus, les internationaux potentiels étaient convoqués au Camp des Loges pour une grosse séance de travail physique. Avec Stéphane Sessegnon, dispensé de sélection béninoise pour cause de suspension, ils ont eu droit à un entraînement sans ballon. « De lendurance-puissance », résume Stéphane Wiertelak, le préparateur physique du PSG. Concrètement, trois fois six minutes en fractionné, de trente secondes en trente secondes. Une petite torture athlétique au terme dune semaine consistante pour le onze type parisien.
Dhabitude, Paul Le Guen, comme les autres entraîneurs, déteste ces périodes internationales. Elles signifient effectif réduit, leaders fatigués, voyages exotiques, blessures, travail perturbé. Cette fois, aucun motif de plainte au PSG. ì part Sakho, opéré dune pubalgie, aucun des titulaires lors de la 4e journée à Caen (1-0) na dû séloigner du Camp des Loges. Seuls
manquent, depuis lundi, les trois appelés congolais, Mabiala, Mulumbu et Ngoyi, zéro minute de L1 cette saison. « Ce sont des moments rares, on les apprécie, a convenu Le Guen. On peut travailler. Cette semaine les séances ont vraiment eu de lallure. »